Bon, pas beaucoup. Pas longtemps. Et une seule fois pour l'instant.

Je n'ose même pas l'écrire.

Mais depuis des mois, je voulais m'y mettre. Et je repoussais toujours, pour une raison ou une autre. J'avais peur. Parce que j'ai envie, vraiment, de m'y mettre.

Mais aujourd'hui, je me suis dit: "Fais ce que tu peux, quand tu peux (le fameux WYCWYC), et c'est toujours mieux que rien". Je veux y retourner 2 fois par semaine, et augmenter un peu la durée à chaque fois, un tout petit peu, c'est mieux que rien...

Hier, j'ai eu mon premier entretien téléphonique avec une coach-psychologue de Linecoaching. J'étais un peu stressée, j'en attendais beaucoup, car, prévu depuis deux semaines, il tombait pile à un moment où je me débattais dans mes difficultés.

L'entretien a duré 20 minutes, la personne que j'ai eue au bout du fil était très agréable, vraiment à l'écoute de ce que je lui disais, et je n'ai pas eu l'impression qu'elle me "plaquait" des réponses toutes prêtes (ce que je craignais, car les échanges par mails étaient parfois un peu décevants).

Les grands points que je retire de ces 20 minutes:

• Il faudra toujours que je fasse des efforts, que je m'interroge quand il s'agira de nourriture. J'ai perdu la composante innée pour cela, c'est un fait. Mais ce ne sera pas plus contraignant que de céder aux envies de manger émotionnelles (EME), d'être mal à cause de cela... Je dois vivre avec cela.

Alors rien que ça, ça m'a fait du bien, c'est fou!!! Parce que je ne comprenais pas comment j'allais faire pour que ça devienne "automatique", et ça m'angoissait "que ça ne marche pas". Qu'on me dise clairement "c'est normal" m'a aidé.

• Le fonctionnement du cercle vicieux dans lequel je tombe à chaque fois: j'ai une EME (parce que j'ai une baisse de moral, de tonus, parce que je m'ennuie, parce que je suis triste, contrariée, inquiète... Pour tout en fait, parce que j'ai pris l'habitude de me réfugier dans la nourriture), je mange. Et là, une deuxième émotion arrive: la culpabilité. Donc je mange encore pour oublier cette culpabilité. Donc je me sens encore plus mal. Donc je mange encore...

Et là, ça me parait évident! C'est ce qui se passe exactement ces derniers jours!

• Comment enrayer ce cercle vicieux?

a) La respiration en pleine conscience (RPC). C'est un outil qui m'a bien aidé au début, il faut que je me "force" à y revenir plus souvent

b) Faire une activité sportive, même très modérée. J'ai remarqué que sentir mon corps bouger m'aidait beaucoup à me sentir mieux.

c) Si je mange suite à une EME: déguster en pleine conscience pour vraiment sentir l'effet "consolant", consommer moins, et donc limiter la culpabilité.

d) S'éloigner physiquement de la nourriture le temps que les émotions se calment, le temps d'analyser

Bon, ce qui m'effraie, c'est le côté "compulsif" des EME, il faut avoir la force de prendre du recul, et c'est là que se situe tout le travail, même si je sens que j'ai déjà progressé depuis le début avec Linecoaching.

.. ou plutôt des bas puis des hauts!

Le stresseur "poids" est trop important pour moi... Et cela me pousse à faire n'importe quoi, surtout pas à m'écouter.

Suite à mes difficultés évoquées lors de mon précédent message, j'ai réussi à me faire confiance, à me bouger (de longues marches, dans la neige), et à écouter mes sensations. Je me sentais super bien, super forte.

Je me pesais tous les jours, j'avais perdu 2 kgs en moins d'une semaine. Puis, un petit grain de sable, une baisse de moral, je me tourne à nouveau vers la nourriture, le poids qui remonte un peu, et là, l'inverse, impossible de m'écouter, et l'impression que "de toute façon, je ne vais jamais y arriver"... Que je connais bien ce sentiment, et qu'il me fait me sentir mal.

Une discussion avec mon mari m'a aidée à éclaircir les choses, il faut que j'accorde la priorité à un changement profond de mes habitudes de vie (sport + alimentation) pour me sentir bien. Le poids est un "à côté". Je rêve d'être mince, m'habiller comme je le souhaite, réussir à enfin me débarrasser de ces kilos en trop. Mais ma vie n'en dépend pas. Et je ne veux pas regarder en arrière dans 10 ans en me disant: "tout ces efforts, tout ce temps, cette énergie perdue, alors que finalement, je n'étais pas si mal"... Parce qu'en vrai, sans fausse modestie, certes, je suis trop ronde, mais je me plais...

Quand je repecte, au mieux, mes sensations alimentaires et que je bouge un peu, je me sens tellement bien, faire du sport m'aide vraiment à garder le moral. Et c'est cette voie qu'il faut que je suive: être bien!

J'ai mis cet article dans la catégorie "pesée", parce qu'il n'étais peut-être pas judicieux d'envisager une pesée hebdomadaire "officielle" pour moi. Le challenge concerne plus l'écoute de mes sensations...

Un titre à double sens: des idées en vrac, posées sur cet écran, mais aussi ma tête, un peu en vrac depuis quelques jours. Les vacances ne me réussissent pas, alimentairement parlant! Je me sens incapable de respecter mes sensations: je mange, même si je n'ai pas faim, et je mange toujours, même si la satiété est dépassée... Bilan: je ne me sens pas très bien. Et je suis dans le "je commence demain", état d'esprit que je déteste!

La question que je posais sur Linecoaching l'autre jour reste tout à fait d'actualité pour moi: comment on passe du respect de sa satiété, durant le temps d'un exercice, maintenu par l'action de l'esprit, à un comportement ancré au quotidien????

Je ne suis pas désespérée! Mais je ne sais pas combien de temps il va me falloir pour ré-équilibrer tout cela, et ça m'angoisse toujours un peu.

Le progrès indéniable: je sais très bien reconnaître quand j'ai faim, quand je n'ai pas / plus faim désormais, et manger trop est très désagréable, beaucoup plus que ça ne pouvait l'être auparavant...C'est tout!

   Variation            Total          ( Plus que ...!)

Semaine 1     - 1kg                 - 1kg             ( 13 kgs)

Semaine 2        0                    - 1kg             ( 13 kgs)

Semaine 3    - 0,5 kg            - 1,5 kgs          ( 12,5 kgs)

Semaine 4    - 0,5 kg            - 2 kgs             ( 12 kgs)

Prochain post pesée le vendredi 14 mars! Nous partons pour les vacances, je vais continuer le travail sur le respect des sensations alimentaires. Côté activités, je vais essayer de marcher au maximum et continuer les abdos "méthode douceur" (méthode montrée par la sage-femme lors de la ré-éducation du périnée).

... voilà l'état de mon moral depuis un peu plus d'une semaine.

Je ne me sens pas très bien, la plupart du temps, très mal par moment, et quelques petits moments d'amélioration, mais rares. Et, comme tout cercle vicieux, me sentir dans cet état m'amène ... à me sentir encore plus mal.

J'écoute scrupuleusement mes sensations alimentaires depuis à peu près la même période, et j'en viens à me poser des questions: est-ce que le fait de ne pas utiliser la nourriture comme réconfortant empire mon mal-être? L'habitude, dès que ça ne va pas, de trouver du réconfort dans un grignotage, petit ou grand, est fortement ancrée en moi, alors peut-être que mon état dure parce que je ne trouve pas d'autre moyen de faire face et de me sentir mieux...

L'écrire me soulage, mais en même temps, c'est presque effrayant! Surtout que je ne me prive de rien, je mange ce que j'aime, mais juste lorsque j'ai faim, en arrêtant lorsque je ressens la satiété.

J'en viens à douter de mon désir d'en finir avec cette "addiction", d'aller au bout de ce parcours avec la méthode Zermatti, parce que si cela paraissait simple en théorie, moins contraignant qu'un régime classique, c'est en réalité très difficile, on est confronté à soi-même, et la liberté que ça nous laisse est à double tranchant. Et la peur de l'échec est paralysante, comme toujours.

Mais même si ma motivation est un peu vacillante, ma détermination reste entière...

Enfin, j'y suis! L'étape qui concerne la satiété... Quasiment la fin du parcours, mais celle que j'attendais avec une telle impatience! Attaquée mercredi matin, avec un peu de peur. Mais pleine d'espoir.

Bon, la méthode Zermati, il y a un petit moment que je suis dessus. Il y a 3 ans, j'ai commencé avec la lecture du livre phare, Maigrir sans régime. Une révélation. Ce qui m'a aidé à ne prendre que 8 kgs lors de ma deuxième grossesse, en écoutant juste mon corps. Enfin ce que je pensais écrit noir sur blanc: on peut manger de manière intuitive sans être en surpoids, et si je n'en étais pas là (plus là), c'est que j'avais un "dérèglement", j'avais "oublié". Et je pouvais ré-apprendre!

Mais après la naissance de ma fille, la fatigue, la reprise du boulot, un déménagement ... J'ai retrouvé mes anciennes habitudes: soigner mes tracas avec une des petites douceurs.

Je me suis replongée dans la méthode, inscrite sur le forum Zermati, qui regroupe un grand nombre de pratiquant(e)s, et qui est, au passage, d'une richesse incroyable.

Mais il me manquait un peu d'aide...

Alors, fin août 2013, alors que je me sentais presque tentée par WeightWatchers, j'ai franchi le pas, et pris un abonnement de 7 mois sur Linecoaching. Je ne regrette pas d'avoir pris la "formule longue", car j'aurais abandonné sinon, j'ai d'ailleurs, pendant certaines périodes, été complètement découragée, ou trop débordée pour m'y consacrer. Mais j'ai toujours fini par y retourner pour continuer mon parcours.

J'avais l'impression, par moment, de ne pas avancer, mais petit à petit, plein de choses ont changées, principalement:

• découvrir et apprivoiser la faim (ça parait stupide, mais avoir faim me faisait (et me fait encore un peu!) peur)

• reconnaître une envie de manger émotionelle, savoir en chercher la cause. Ne plus manger systématiquement lorsqu'elle survient. Et manger modérément lorsque je décide de me réconforter de cette manière.

Mais la satiété... C'était le dernier "gros morceau". Et je l'attaque. Tremblante mais contente.

Je suis convaincue que je vais y arriver, parce que pour moi, compter des calories ou des points n'est pas supportable sur le long terme, même si j'ai vu de nombreux témoignages qui prouvent que d'autres y arrivent très bien. Je croyais que cette méthode serait plus facile. C'est faux. C'est différent, mais c'est dur aussi, parce qu'il n'y a pas de cadre...

Alors voilà où j'en suis, j'essaie de bouger au maximum chaque jour, et de recommencer à écouter ce que me dit mon corps.

                    Variation            Total          ( Plus que ...!)

Semaine 1     - 1kg                 - 1kg             ( 13 kgs)

Semaine 2        0                    - 1kg             ( 13 kgs)

Semaine 3    - 0,5 kg            - 1,5 kgs          ( 12,5 kgs)

J'ai commencé depuis 2 jours l'étape sur la satiété avec Linecoaching ... Étape primordiale pour moi!

On a discuté, mon mari et moi, de la qualité de notre alimentation. Par "qualité", j'entends surtout le côté "santé". Depuis plusieurs années, nous sommes assez sensibles à cet aspect de nos repas, sans être tout à fait orthorexiques! Mais on essaie de consommer des produits de saison, une grande partie biologique, et, ce qui nous parait le plus important, de cuisiner au maximum nous-même...

Le problème, c'est lorsque je me laisse dépasser par les tâches quotidiennes, il arrive, très régulièrement, un moment où je n'ai pas assez de temps ou d'énergie. De plus, j'adore cuisiner des desserts, des biscuits, en un mot la pâtisserie, mais je n'ai pas la passion de la cuisine. Préparer une viande dans un plat un peu élaboré, si on reçoit par exemple, me stresse toujours un peu... Et j'ai peu d'imagination/motivation pour innover.

Alors pour me simplifier la tâche, et toujours proposer différents choix aux enfants, je me suis dit que, la majorité des repas seraient composés très simplement:

• une soupe ou salade en entrée (les soupes marchent bien pour les enfants, les salades, beaucoup moins!)
• un féculent (pâtes, le plus souvent complètes ou semi-complètes, riz, blé, céréales diverses...) ou de temps en temps une quiche maison + légume en plat (avec un gros stock de légumes surgelés, pour toutes les fois où je n'arriverai pas à cuisiner des légumes frais), le tout éventuellement agrémenté d'une sauce à base de coulis de tomate ou champignons ou crème, des épices, de l'ail... De la viande, du poisson, des oeufs une fois sur deux ou trois.
• produit laitier ou compote en dessert, avec un biscuit maison en accompagnement. De temps en temps un dessert plus élaboré, que je prendrai du plaisir à faire!

Écrit, cela semble basique, mais l'automatiser va me permettre de gagner du temps et de me dé-stresser!

Je vais essayer également, de limiter l'achat de biscuits industriels pour en faire au maximum moi-même, d'autant plus que je viens de m'offrir un Moulinex "Masterchef": il faut l'amortir (je n'avais pas les moyens pour un KitchenAid!)!

En plus, ça occupe les enfants!

Comme tout le monde, ma motivation connait des hauts et des bas. Des très hauts. Et des très très bas. Ces montagnes russes peuvent se produire sur une semaine, comme sur une journée.

Ce dont je peux me souvenir dans le creux, quand je me dis "à quoi bon?", c'est qu'il y aura toujours une remontée, et que ça vaut le coup de s'accrocher pour ne pas avoir trop reculé au moment où elle arrivera!

Acquérir de bonnes habitudes, et plus spécifiquement cesser d'utiliser l'alimentation comme un refuge, intégrer au maximum un mode de vie actif à mon quotidien demande du temps, il me faut de l'indulgence envers moi-même. Garder en tête les bénéfices que j'en attends: mieux-être physique, plus d'énergie, plus de forme, harmonie entre mon corps et mon esprit...

Un travail de longue haleine, mais chaque étape est une amélioration de ma qualité de vie, et si le but final est de me délester d'environ 14 kilos, les bénéfices se font sentir chaque jour, bien avant d'atteindre cet objectif.